Annette Monod

Annette Leiris, née Annette Monod le 6 juillet 1909 à Saint-Quentin, fille d'André Monod et d'Estelle Mercier, était une assistante sociale exemplaire. Souvent décrite à tort comme infirmière dans le film "La Rafle" (2010), elle s’est distinguée par son dévouement humanitaire, étant honorée de la Médaille de la Résistance française et de la Légion d'honneur. Elle a contribué à la Croix-Rouge lorsqu'elle a été récompensée du prix Nobel de la Paix en 1942. Elle rejoint ensuite les Quakers (dont le comité de service est lauréat du prix en 1947).

Ancienne de l’École pratique de service social, Annette Monod prend dès 1939 la direction d’un foyer et dirige plusieurs services sociaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle intervient dans des camps de transit tels que ceux du Loiret, de Beaune-la-Rolande, de Drancy, du Vélodrome d'Hiver et de Voves. Après la guerre, elle joue un rôle essentiel dans l'accueil des déportés et inaugure ensuite le service social de l’administration pénitentiaire.

En 1950, Annette épouse Pierre Leiris. En 1974, elle participe à la création de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). Elle décède en 1995 .

Depuis 2025, l’association Les Grands Voisins dédie un prix d’excellence sociale en son nom, décerné chaque 2 mars lors de l’événement « Profession d’Empathie Nationale ». Annette Leiris demeure un exemple inspirant pour la valorisation du secteur du travail social, transmettant son héritage de dévouement aux générations actuelles et futures.

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Bibliographie et liens externes

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